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Actualité et Orthodontie

Par le laboratoire Orthodontic's

 

Les articles :

Succion du pouce: causes et solutions 

Le cancer de la bouche

Quand la santé et les dents vont de pairs

On peut se passer des bagues

Dent de sagesse : halte au massacre

Apnée du sommeil, un mal évitable

La langue, clé de voûte de la santé

Le déchaussement dentaire

Remboursement de l'orthèse d'avancée mandibulaire -OAM

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Voir aussi :

" TOUT SUR LES DENTS DE VOS ENFANTS "

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En savoir plus :

Contention - stabilité - récidive

Indications cliniques de la barre palatine

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Succion du pouce: causes et solutions

23-04-2008 | par Estelle Vereeck | holodent.com

 

Le point de vue holistique

La succion prolongée du pouce inquiète les parents dont beaucoup se demandent comment parvenir à convaincre l'enfant d'arrêter.


La succion du pouce est un réflexe physiologique déjà présent in utero. La succion prolongée déforme les arcades. Cependant, le pouce n'est que la partie émergée de l'iceberg car la succion implique toujours une dysfonction de la langue. En effet, ce n'est pas tant le pouce qui déplace les dents que la langue qui adopte une position incorrecte au repos et à chaque déglutition réflexe de la salive. L'enfant qui suce son pouce a conservé une déglutition infantile ou primaire parce que propre au nouveau-né.

En orthodontie holistique, la question doit être abordée sur différents plans.

Plan ostéopathique

La succion du pouce est une tentative spontanée de l'enfant de s'auto-équilibrer. La succion du pouce peut être réactionnelle à une lésion cervicale, dorsale ou lombaire, ou encore à un choc physique ou émotionnel, causes d'un blocage crânien. En appliquant le doigt contre le palais, l'enfant effectue un massage de la suture palatine dont il tente ainsi de soulager les tensions.


Plan psychomoteur

La succion correspond au stade oral dont la durée équivaut grosso modo aux six premiers mois de la vie. La succion doit ensuite prendre fin progressivement avec un arrêt définitif aux environs de l'âge de dix-huit mois pour laisser place au stade anal de maîtrise des sphincters. Le prolongement de l'activité de succion au-delà de dix-huit mois est l'indice d'un blocage au stade oral. L'absence de maturation de la déglutition qui reste primaire en est le corollaire.


Plan psychologique

La succion prolongée du pouce (l'âge de trois ans doit être considéré comme une limite extrême) correspond au besoin de se protéger et de se rassurer face au monde extérieur perçu comme angoissant ou menaçant. Elle se rencontre chez les enfants de tendance introvertie, timides ou rêveurs qui n'arrivent pas à se situer dans le monde des adultes. Le pouce, réminiscence du stade oral, représente un refuge, une ressource. La problématique est l'impossibilité de sortir de la fusion avec la maman. Celle-ci a pour cause l'absence d'une figure paternelle suffisamment forte, solide ou rassurante pour permettre à l'enfant de lâcher maman et gagner en autonomie.


Cas de la succion d'un autre doigt

Plus rarement, un autre doigt que le pouce est sucé. La problématique sera alors légèrement différente car chaque doigt appartient à une chaîne musculaire et renvoie à une symbolique particulière. Par exemple, la succion de l'index évoque nettement une problématique relationnelle avec le monde extérieur. Il sera intéressant de noter depuis quand l'enfant suce son doigt et rapprocher les deux informations pour comprendre de quel problème relationnel il s'agit. Quant à la succion du majeur, elle évoque un problème de perte de l'envie de vivre liée au fait que l'enfant ne sent pas à sa place.


Comment agir ?

Le paradoxe veut que ce soient en majorité les mamans qui s'inquiètent de la succion prolongée du pouce alors que ce sont les pères qui peuvent aider l'enfant à arrêter. La présence du père est nécessaire pour permettre à l'enfant d'entrer dans le monde, d'y prendre sa place, de se socialiser.
Il ne serait pas bon d'agir par force car ce serait priver l'enfant d'une ressource importante et il serait obligé d'en trouver une autre (par exemple, les sucreries). La succion du pouce s'accompagnant toujours d'une déglutition immature, l'éducation de la déglutition par un othophoniste ou un logopède permet généralement de mettre fin à la succion. À condition que le père joue son rôle et que la maman accepte de voir son enfant s'affirmer. On oubliera pas non plus de consulter un ostéopathe afin de lever le blocage crânien.


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Le Société dentaire du Nouveau-Brunswick informe et conseille

Le cancer de la bouche
Le 14 avril 2008 | Acadie.Net


Fredericton (N.-B.) - « Plus de 9000 personnes meurent chaque année du cancer de la bouche », mentionne le Dr Warren Tompkins, président de la Société dentaire du Nouveau-Brunswick, un organisme qui a pour objectif de faire en sorte que la santé dentaire et ses effets sur tous les groupes d'âges soient mieux connus de la population. Dans bien des cas, ce cancer est évitable.

« Le dépistage précoce est la clé de la survie, continue M. Tompkins. Le cancer de la bouche est sans douleur au début, donc difficile à déceler, mais se traite bien s'il est diagnostiqué tôt.

« Quand vous vous brossez les dents et passez la soie dentaire, surveillez le moindre changement. Une plaie qui ne guérit pas ou qui saigne facilement, une tâche blanche ou rouge qui ne s'en va pas, une bosse, une douleur ou l'épaississement de la bouche, de la difficulté à mâcher ou avaler les aliments ou à parler sont des signes qui indiquent qu'il faut vous faire examiner la bouche par un dentiste.

« Avoir une alimentation riche en fruits et en légumes, éviter le tabac et limiter sa consommation d'alcool, le tout associé à une bonne hygiène dentaire et un examen régulier par votre dentiste sont des comportements qui permettront la prévention ou le dépistage du cancer de la bouche », conclut-il.

Vous trouverez bien d'autres renseignements à www.nbdental.com, le site web de la Société dentaire du Nouveau-Brunswick, qui s'inscrit dans le cadre de la nouvelle campagne d'information publique « Parlons-dents ».

La mission de la Société dentaire du Nouveau-Brunswick est de promouvoir la croissance professionnelle, des normes déontologiques élevées et des soins de qualité par la communication, la formation et la réglementation de l'art dentaire au Nouveau-Brunswick.

Acadie.Net

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Quand la santé et les dents vont de pairs

par Julie Roy
le 18 avril 2008 | L'action.com

La Société dentaire de Lanaudière (SDL) et la Direction de la santé publique et d’évaluation (DSP) sonne l’alarme, au cours du mois d’avril, au sujet de la santé buccodentaire. En effet, bien qu'aucune région ne dispose de données récentes, les dentistes et les hygiénistes dentaires ont constaté un relâchement de l’hygiène buccodentaire. Qui dit entretien négligé, dit aussi conséquence directe sur la santé.
La santé de la bouche joue, effectivement, un rôle essentiel dans l’état de santé général de chaque personne. Une maladie qui affecte les gencives peut révéler la présence de certains troubles, notamment des maladies cardiaques, respiratoires ou le diabète. Aussi, les infections de la bouche peuvent s’ajouter à la liste de facteurs de risque au cours d’une grossesse. Elles peuvent entraîner la naissance d’enfants prématurés et de petit poids. D’autres problèmes buccaux, dont un abcès, une infection, une maladie chronique des gencives et des caries non traitées peuvent également avoir des conséquences graves. « Une bonne hygiène par l’utilisation de la soie dentaire, le brossage des dents avec un dentifrice au fluorure, l’eau fluorée, les applications de fluor chez le dentiste ainsi qu’une saine alimentation sont les moyens les plus efficaces pour nous protéger de ces maux », mentionne le Dr Luc Legris, dentiste-conseil à la DSP.

Si la prévention et un examen dentaire demeurent les moyens les plus sûrs pour éviter les ennuis, les Lanaudois seraient de moins en moins nombreux à se préoccuper de cette question, comme l’ont constaté les dentistes et les hygiénistes dentaires sur le terrain. Ceux-ci ont, en effet, remarqué une recrudescence de l'emprise de la carie, tant par sa gravité que sa fréquence. Inversement, ils ont aussi noté une diminution de la fréquentation au cabinet dentaire et un appauvrissement du degré d'hygiène.

Pour ce qui est des problèmes parodontaux, des données concernant des personnes de 35 à 44 ans remontant 1994-95, ont démontré que 90 % d’entre elles avaient besoin d'un traitement gingival et que seulement le quart utilisaient la soie dentaire quotidiennement.

Pour rappeler l’importance que comporte la santé buccale sur le système cardiaque, les naissances prématurées et les bébés de petit poids, l’Ordre des dentistes du Québec, la DSP et la SDL ont produit un dépliant, qui est disponible dans les cliniques dentaires, les CLSC ainsi que dans les départements concernés en centre hospitalier.

Depuis le 15 mai 1992, le gouvernement n’offre plus les soins dentaires gratuits aux enfants de neuf ans et plus. Les dentistes redoutaient les conséquences de cette abolition. Il semble qu’ils ont eu raison lorsque l’on regarde les résultats de la dernière enquête concernant la santé dentaire datant de 1998-1999. Celle-ci confirmait une détérioration de la santé dentaire par rapport à l'enquête précédente. Actuellement, selon les observations de dentistes et des hygiénistes dentaires œuvrant en milieu scolaire, la situation ne semble pas s’améliorer. - Photo le journal

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APPAREIL DENTAIRE.
On peut se passer des bagues
Laure Pelé
jeudi 17 avril 2008 | Le Parisien

C'est peut-être la fin du calvaire des enfants et des adolescents : les bagues peuvent désormais être remplacées par des techniques et des traitements encore trop méconnus .

ET si vous évitiez à vos enfants les vilaines bagues qui leur ravagent le sourire à l'adolescence? Chez l'orthodontiste, il est désormais possible d'intervenir en amont, dès 5 ans, pour prévenir les problèmes et les gros traitements généralement administrés à partir de la puberté. De la prévention, de la rééducation qui va, en rééquilibrant la bouche, permettre au corps tout entier de bien grandir...

Présentés aujourd'hui par le Syndicat des spécialistes français en orthopédie dento-faciale (SSFODF), ces traitements de nouvelle génération sont encore peu connus du grand public, et donc peu proposés par les médecins.


Pourtant, leurs résultats se révèlent spectaculaires: un gros tiers des enfants traités n'aura plus du tout besoin de soins à l'adolescence. Les autres, s'ils n'échapperont pas aux bagues, verront toutefois la durée de leur traitement écourtée, et éviteront aussi des extractions de dents.

Une nouvelle approche

Les mesures sont des plus modestes: il s'agit tout simplement d'apprendre à l'enfant à bien respirer par le nez, à bien mastiquer, à arrêter de sucer leur pouce, à bien avaler. Bref, aider la nature à corriger d'elle-même certains dysfonctionnements dus à ces mauvaises habitudes de la petite enfance. Comme outil principal, les orthodontistes utilisent le dialogue avec l'enfant, en l'entraînant, photos à l'appui, à faire de la gymnastique buccale. Ils se servent aussi de gouttières souples, sortes d'appareils transparents en silicone, qui vont guider leur langue, la replacer en douceur, la tonifier. Alors bien sûr, les enfants n'apprécient pas forcément... mais il suffit de les porter la nuit et quelques heures par jour pour que ça marche.

En fait, c'est toute une nouvelle approche de l'orthodontie, plus physiologique, basée sur les fonctions de la bouche, qui est en train de revenir sur le devant de la scène. « Pendant des années, on a été obnubilé par les bagues, et on a mis de côté l'aspect mastication, déglutition et respiration, explique le docteur Daniel Rollet, orthodontiste à Pontarlier (Doubs). On s'est aperçu depuis qu'une partie de la croissance dépend de la fonction. La langue joue ainsi un rôle déterminant dans la croissance de la face. »

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par Estelle Vereeck
jeudi 27 mars 2008

Dent de sagesse : halte au massacre


Il en va de la dent de sagesse comme de certaines espèces menacées qu’on décime jusqu’à réaliser, un peu tard, qu’elles avaient une utilité. Que n’a-t-on pas dit ou écrit sur la dent de sagesse : elle ne sert à rien, c’est un reliquat des temps préhistoriques, sorte d’appendice appelé à disparaître de nos mâchoires étroites et graciles de civilisés aux besoins de mastication réduits. Pire encore, la dent de sagesse est accusée de bousculer les autres dents au moment où elle fait son éruption, réduisant ainsi à néant des années d’orthodontie. Placée tout au fond de la bouche, elle est difficile à brosser, elle se carie facilement et donne des abcès. Bref, que faire de mieux avec pareille source d’ennui, sinon l’extraire ?

Halte aux idées reçues

Pour tordre définitivement le cou aux idées reçues, disons d’emblée qu’aucun des arguments invoqués pour justifier les extractions systématiques n’est fondé. La dent de sagesse est une dent comme une autre et ne tend pas à disparaître aujourd’hui plus qu’hier. La formule dentaire humaine (ou nombre de dents) comportant trois molaires, dont la dent de sagesse, est stable depuis 35 millions d’années et les changements alimentaires sont trop récents, trois ou quatre cents ans, pour générer une adaptation génétique susceptible de la modifier. Les phénomènes d’agénésie (ou non formation) de la dent de sagesse, souvent invoqués pour étayer cette théorie, ne sont pas plus fréquents aujourd’hui que par le passé. Ils sont simplement mieux dépistés grâce aux progrès de la radiologie. Quant à bousculer les autres dents, reproche récurrent invoqué pour justifier les extractions dites préventives, de nombreuses études ont démontré que la dent de sagesse n’est pour rien dans les phénomènes de récidive de traitements d’orthodontie (dont une des causes principales est l’âge trop tardif des traitements*). Les encombrements qui apparaissent avec l’âge n’ont rien à voir avec une quelconque poussée de la dent de sagesse, mais sont attribuables à un affaissement transversal qui se produit naturellement avec le temps et réduit l’espace disponible pour les incisives. La présence ou l’absence des dents de sagesse n’y change absolument rien, cet affaissement se produit avec l’âge, un peu comme la peau du visage s’affaisse, laissant apparaître des rides. Enfin, rappelons qu’en dépit de présages pessimistes, de nombreuses dents de sagesse parviennent à se mettre en place correctement sur nos arcades de civilisés. Une étude présentée dans un rapport de la Haute Autorité de Santé (ex-ANAES) en 1997 a montré que les dents de sagesse sont correctement en place dans 44 % des cas à l’âge de 20 ans.


Précieuse dent de sagesse

Réputée superflue, la dent de sagesse est pourtant bien utile dans de nombreuses circonstances.
D’abord, il est utile de souligner que le capital dentaire se réduit de manière drastique avec l’âge. D’après les statistiques de la CNAM (mars 2003), la quarantaine venue, moins du tiers de la population a gardé toutes ses dents et 10 % souffrent du manque de plus de neuf dents. Vers 40 ans, il manque en moyenne quatre dents. Aux États-Unis, d’après les chiffres donnés par les Centers for Disease Control and Prevention, 7 % des Américains ont déjà perdu une dent permanente à l’âge de 17 ans et, à partir de 50 ans, le nombre moyen de dents perdues s’élève à douze. Dans ces conditions on comprend que garder des dents de sagesse en réserve s’avère particulièrement utile. D’abord parce que cette dent située tout au fond de la bouche peut servir de support pour un bridge ou d’ancrage pour une prothèse amovible qu’on sera bien content de pouvoir stabiliser ainsi. Ensuite parce qu’une dent de sagesse est un implant gratuit. Elle peut en effet être auto-transplantée en lieu et place d’une première molaire, dent la plus fréquemment perdue pour cause de carie précoce. Enfin, une dent de sagesse, même incluse dans les mâchoires, représente un précieux réservoir de cellules souches. La thérapie cellulaire, aujourd’hui en pleine évolution, permettra dans un avenir proche de régénérer des organes comme le foie ou traiter des maladies aujourd’hui incurables grâce aux cellules souches contenues dans les germes des dents de sagesse incluses.

Arrêter le massacre

Si la dent de sagesse tend à disparaître des mâchoires de nos contemporains, ce n’est pas en raison des caprices de l’évolution, mais parce que cette dent est systématiquement extraite, souvent même au stade de germe par des germectomies dites préventives. Il est temps aujourd’hui de faire preuve d’un peu plus de discernement et de mettre un frein à l’extraction des dents de sagesse. Est-on allé trop loin dans l’extraction systématique des dents de sagesse ? Oui, certainement, et aujourd’hui des voix s’élèvent pour dénoncer le caractère excessif des extractions systématiques. "La dent de sagesse est aussi importante que les autres dents. Son extraction ne doit pas devenir systématique et répond à des situations cliniques précises", affirmait l’un des intervenants au congrès 2006 de l’Association dentaire française. Souhaitons que patients et professionnels en prennent conscience avant que cette dent, aussi importante que les autres, ne soit définitivement éradiquée de nos bouches et ses possibilités de réparation et de régénération avec elle.


* Les causes réelles des récidives de traitement sont détaillées dans le livre Orthodontie, halte au massacre.

 

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Apnée du sommeil, un mal évitable

30-10-2007 | par Estelle Vereeck | holodent.com

 

Maladie redoutable car potentiellement mortelle, l’apnée obstructive du sommeil toucherait deux à quatre pour cent de la population, chiffres probablement largement sous-évalués. Incurable chez l'adulte autrement que par chirurgie des maxillaires, la maladie pourrait être évitée, à condition d'intervenir tôt sur le développement des mâchoires chez l'enfant en phase de croissance.

Description

La maladie se caractérise par une piètre qualité du sommeil causée par une succession de microréveils, dus à de courts étouffements de deux à trente secondes. La personne ronfle, le voile du palais est étiré, les voies aériennes sont partiellement obstruées. Le sommeil n’est pas réparateur, la personne se réveille aussi fatiguée qu’elle s’est endormie.


Effets invalidants sur la vie sociale et professionnelle

Une étude récente sur des conducteurs de camion a montré que ceux souffrant d’apnée du sommeil ont un temps de réaction deux fois plus long que les personnes normales. La fatigue altère les réflexes, d’où un taux important d’accidents du travail et de la route chez les personnes souffrant de cette maladie, deux à sept fois plus que la moyenne de la population.


Effets sur la santé

La maladie a en outre de multiples et graves répercussions sur la santé : hypertension artérielle, artériosclérose, arythmie cardiaque, infarctus du myocarde, accidents cérébro-vasculaires, élévation du taux de cholestérol, maux de tête, dépression, dérangements cérébraux. Les personnes atteintes d’apnée du sommeil meurent prématurément.


Profil de la personne souffrant d'apnée du sommeil

Toutes les personnes atteintes ont en commun des mâchoires anormalement étroites : la mâchoire du bas est petite et très en retrait (rétrognathie), le palais (mâchoire du haut) est effondré (palais creux en ogive). Le profil est caractéristique avec une lèvre inférieure en retrait et un menton effacé ou fuyant.


Rôle des mâchoires étroites

L'étroitesse des mâchoires est directement responsable des problèmes d’apnée du sommeil. L’effondrement du palais (plancher des fosses nasales et point d’entrée de l’air) entrave le passage de l'air, l’aspiration réflexe qui en résulte étire le voile du palais responsable des ronflements. Quant à la mâchoire du bas, dans des conditions normales, elle empêche la langue de retomber en arrière et d’écraser la glotte. Trop reculée et trop petite, elle ne joue pas son rôle protecteur des conduits aériens qui sont alors menacés d’écrasement. La conséquence directe des mâchoires étroites est que la personne étouffe pendant son sommeil. Le cerveau programme le réveil de manière réflexe pour éviter l’asphyxie.


Traitements symptomatiques

Chez l'adulte, seule la chirurgie des mâchoires peut remédier à leur étroitesse. La disjonction du maxillaire et l'avancée chirurgicale de la mandibule permettent de rétablir des conditions favorables à une bonne respiration. Pour ceux qui ne souhaitent pas passer par la chirurgie, un autre traitement consiste à porter une orthèse qui oblige la mâchoire du bas à garder pendant le sommeil une position avancée. Une autre solution est de dormir avec un masque à oxygène.


Prévention par l'orthodontie précoce

L’atrophie des mâchoires n’est pas une fatalité. Elle est causée, non par une disposition génétique, mais par un défaut précoce de positionnement de la langue, lors de la déglutition et au repos, qui empêche les mâchoires de se développer normalement. Les enfants dont la langue est basse parce qu’ils respirent constamment par la bouche sont prédisposés à souffrir plus tard d’apnée obstructive du sommeil. Il est donc tout à fait possible aujourd’hui de dépister les enfants à risque et de les traiter. En intervenant suffisamment tôt, lorsque la croissance des mâchoires n’est pas terminée (dans l'idéal avant l’âge de huit ans pour élargir le palais), il est possible de stimuler le développement osseux, d’élargir le palais et de favoriser l’avancée de la mandibule, et cela sans chirurgie, simplement en utilisant la croissance pour remodeler les bases osseuses. Un traitement d’orthodontie précoce peut donc éviter à un enfant de souffrir plus tard d’apnée du sommeil. Sans parler du bénéfice esthétique car un traitement précoce corrige le menton fuyant.
Note: les traitements d’orthodontie classiques ne traitent pas l’étroitesse des mâchoires mais se contentent de la camoufler (voire l’accentuent) par des extractions de prémolaires à l'adolescence qui fixent l'atrophie des bases osseuses.


Signes précoces d'étroitesse des mâchoires

Les parents doivent être particulièrement vigilants et savoir qu’une fois la croissance terminée, il est trop tard pour intervenir sur les mâchoires autrement que par chirurgie. Les signes suivants doivent motiver une consultation:

- dents de lait serrées qui se recouvrent beaucoup
- tendance à garder la bouche constamment entrouverte
- nuits agitées, cauchemars
- soif au réveil
- nez constamment encombré, problèmes ORL fréquents
- écoulement nasal permanent responsable de rougeurs autour du nez
- tendance à baver dans la journée et la nuit (oreiller mouillé)
- enfant agité, anxieux, présentant des troubles de la concentration, somnolent dans la journée ou en cas d’effort intellectuel
- enfant constamment essoufflé, inapte à l’effort physique
- fatigue constante

La solution véritable à l’apnée obstructive du sommeil réside dans la prévention et celle-ci passe par un traitement d’orthodontie précoce

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Le SAOS (syndrome d'apnées obstructives du sommeil )

se définit par la survenue répétitive, au cours du sommeil, d'obstructions complètes ou partielles des voies aériennes supérieures, responsables d'apnées ou d'hypopnées.

Les scientifiques estiment que les patients apnéiques non-traités ont :

2,8 fois plus de risque d'accident cardio-vasculaire mortel
2,4 fois plus de risque d'accidents vasculaires cérébraux
2,9 fois plus de risque d'hypertension artérielle

Une étude suisse* a montré qu'un apnéique non-traité avait un risque jusqu'à 15 fois plus important d'avoir un accident de la route !

* Horstman S. et coll. Sleep. 2000 May 1;23(3):383-9.

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voir aussi :

Remboursement de l'orthèse d'avancée mandibulaire -OAM

 

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La langue, clé de voûte de la santé

07-03-2007 | par Estelle Vereeck | holodent.com

 

 

Quand la dysfonction de la langue a des conséquences aussi redoutables qu'inattendues


Quel est le point commun entre: un palais étroit, des problèmes d’énurésie (pipi au lit), des pieds plats, une posture avachie doublée de difficultés à se situer dans l’espace, des défauts de prononciation, une bouche sèche au réveil, un sommeil agité avec des cauchemars, des lèvres anormalement sèches ou gercées, des problèmes comportementaux (agitation excessive ou au contraire apathie), des infections ORL chroniques, des problèmes de convergence oculaire ?


Petite cause, grands effets

C’est la dysfonction ou placement anormal de la langue (lors de la déglutition et au repos), accompagnée d’un défaut d’engrènement (ou malocclusion) qui crée tous ces problèmes. Ces symptômes dessinent un tableau clinique caractéristique, facilement repérable chez certains enfants, reconnaissables à l'air un peu hébété que leur donne une bouche toujours entrouverte et à leur nez constamment bouché ou irrité par un écoulement permanent. Et pourtant, la cause réelle de tous ces problèmes, une langue en position trop basse, n’est que rarement diagnostiquée. Ces enfants (puis les adultes qu'ils deviennent) sont traités de manière symptomatique par des semelles, des antibiotiques voire des anxiolytiques, des séances de kinésithérapie ou d’ostéopathie, et tout cela en vain, ou presque, car l’origine réelle du problème n’est ni dépistée ni traitée.


Mécanisme d'action

Comment la langue peut-elle induire d’aussi nombreux effets ? La langue s’insère en partie sur l’os hyoïde, petit os situé dans le cou et véritable centre névralgique car relié à l’ensemble des chaînes musculaires qui parcourent le corps de la tête aux pieds. La position de la langue conditionne donc celle de l’os hyoïde. La position trop basse de celui-ci (conséquence directe d'une langue elle-même trop basse) entraîne un avachissement de la posture et de la voûte plantaire (pieds plats). L’asymétrie de la langue se répercute sur l’os hyoïde qui cause une vrille des chaînes musculaires. Une langue trop basse ne joue pas son rôle de conformateur naturel des mâchoires et le palais reste étroit par manque de stimulations aptes à générer son développement. Ainsi un palais creux est le miroir en haut d'une voûte plantaire effondrée en bas. Une langue basse est en outre associée à une respiration anormale par la bouche, respiration dommageable pour la santé, tant physique (fatigue chronique, sommeil de mauvaise qualité, problèmes ORL et broncopulmonaires chroniques) qu’intellectuelle (troubles du comportement, insuffisance des performances intellectuelles, difficultés à se concentrer).


La langue, clé du traitement d’orthodontie fonctionnelle

La dentisterie holistique va au-delà du symptôme pour traiter la cause. L'origine de la langue basse doit être trouvée et traitée. On pensera à un frein de la langue trop court, caractérisé par la difficulté à mouvoir sa langue. Une autre cause fréquente de langue basse est une respiration par le nez insuffisante qui oblige la bouche à prendre le relais et la langue à adopter une position basse dès lors que la bouche est entrouverte. La priorité est de supprimer la cause du nez bouché en permanence (allergie, infection chronique auto-engendrée par l’habitude de respirer par la bouche), sans oublier de rééduquer la respiration en apprenant à l’enfant à se servir de son nez (ce que le respirateur buccal ne sait pas faire). On pensera à modérer, voire supprimer, les laitages dont l’excès est souvent cause d’une rhinite chronique. Enfin, il est nécessaire de rééduquer la position de la langue au repos et lors de la déglutition (rôle de l’orthophoniste ou du logopède), sans oublier de traiter l’étroitesse du palais (rôle de l'orthodontiste fonctionnel).

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QUESTIONS AU…DR GOOLAM AHMAD SOOBRATY, DENTISTE
Le déchaussement dentaire

Qu’est-ce que le déchaussement dentaire ?

La couronne dentaire est recouverte par le rebord gingival. Avec le temps, on note qu’il y a une perte gingivale, c’est-à-dire que la gencive a tendance à se rétracter et la partie sensible de la dent, la dentine, est mise à nue. Cette zone riche en terminaisons nerveuses est normalement protégée par l’émail ou le cément, et la gencive. Le déchaussement dentaire détruit le bouclier naturel de la dentine. Résultat : en contact direct avec l’extérieur, toute agression se traduit par une sensation douloureuse. Il y a sensibilité dentaire à deux niveaux : au niveau de la dent et dans d’autres cas, cette douleur se propage jusqu’à la racine également. Je note que ce sont surtout des hommes, d’une tranche d’âge de 40 ans à monter, qui en souffrent le plus.


Quelles sont les causes du déchaussement dentaire ?

Il est plutôt causé par une agression, comme l’usage d’une brosse à dents trop dure, un brossage trop vigoureux ou désordonné, ce qui entraînera, à la longue, une perte de l’émail dentaire et une rétractation de la gencive. La consommation de produits trop acides, comme des boissons gazeuses ou du jus d’agrumes, dégrade la gencive et l’émail dentaire.


Quelles sont les conséquences ?

La plaque dentaire va se déposer dans cet espace, un genre de petit canal qui s’est créé entre la dent et la gencive. Ainsi, c’est la porte ouverte aux caries, car la dentine est attaquée par les bactéries de la plaque dentaire. Ces bactéries peuvent provoquer des inflammations et des irritations des gencives, conduisant à des saignements. On évite alors de se brosser les dents là où elles deviennent sensibles. C’est un cercle vicieux qui s’instaure. On évite les endroits douloureux, la plaque dentaire continue à se déposer et la gencive continue à se rétracter. Le tabagisme aggrave les choses. La nicotine, alliée à la plaque dentaire, provoque des dépôts de tartre autour des dents. A la longue, il faut s’attendre à une mobilité dentaire et, éventuellement, à une perte de dents. Il faut consulter le dentiste dès que l’on observe une perte d’émail.


Quels sont les traitements proposés ?

Si la perte de l’émail est assez superficielle, on conseillera au patient des bains de bouche et des dentifrices désensibilisants. Si le déchaussement est assez grave, le médecin recommandera un plombage par collage avec du composite. Cela va stopper la rétractation de la gencive. Mais il faudra ensuite adopter une bonne hygiène bucco-dentaire et utiliser une méthode appropriée de brossage.


Comment limiter son apparition ?

Il faut d’abord éviter de se brosser les dents trop vigoureusement. Quatre minutes suffisent pour se brosser les dents. Certaines personnes y passent entre un quart d’heure et 20 minutes en pensant que leurs dents seront encore plus propres. C’est tout à fait faux car elles sont en train d’agresser l’émail dentaire et la gencive inutilement. Adoptez un brossage vertical avec un mouvement de rotation. Utilisez une brosse à dents à poils souples avec un dentifrice désensibilisant. Il vaut mieux éviter de se brosser les dents une demi-heure après avoir consommé des boissons ou des aliments acides car ceux-ci amollissent l’émail dentaire et le rendent très sensibles aux influences mécaniques.


Propos recueillis par
Bindu BOYJOO

 

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Remboursement de l'orthèse d'avancée mandibulaire

(OAM)

source : www.ffaair.forumpro.fr

ARRETE
Arrêté du 28 octobre 2008 relatif à l'inscription de l'orthèse d'avancée mandibulaire O.R.M. des laboratoires NARVAL SA au chapitre 4 du titre II de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l'article L. 165-1 du code de la sécurité sociale

NOR: SJSS0825754A
La ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative et le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, et notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-30 ;
Vu l'avis de la commission d'évaluation des produits et prestations,
Arrêtent :
Article 1 En savoir plus sur cet article...
Au titre II de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 4, après la rubrique : E. ? Prothèse respiratoire pour trachéostomie , est créée la rubrique suivante :
CODE NOMENCLATURE

2497884 F. ? Orthèse d'avancée mandibulaire
Laboratoires NARVAL SA (NARVAL)
Orthèse d'avancée mandibulaire, NARVAL, O.R.M.
La prise en charge de l'orthèse d'avancée mandibulaire O.R.M. est assurée pour le traitement du SAHOS sévère (index d'apnées/hypopnées IAH > 30 ou 5 = IAH = 30 associé à une somnolence diurne sévère) en deuxième intention après refus ou intolérance d'un traitement par pression positive continue (PPC).
La prise en charge est assurée après entente préalable remplie par le médecin prescripteur lors de la première prescription et à chaque renouvellement. La réponse de l'organisme de sécurité sociale doit être adressée dans les délais prévus à l'article R. 165-23 du code de la sécurité sociale.
L'orthèse d'avancée mandibulaire O.R.M. est un dispositif sur mesure.
La prescription de cette orthèse nécessite la collaboration entre un spécialiste du sommeil (diagnostic, traitement, suivi) et un praticien ayant des connaissances à la fois sur le sommeil et sur l'appareil manducateur (examen dentaire, prise d'empreintes, ajustements et réglages) :
? le diagnostic d'apnée du sommeil devra être documenté par un examen clinique et polysomnographique (ou par une polygraphie ventilatoire) ;
? la prescription sera précédée d'un examen dentaire pour éliminer toute contre-indication dentaire ou articulaire.
L'efficacité de l'orthèse doit être contrôlée par une polygraphie ventilatoire ou une polysomnographie. Un suivi rigoureux doit être effectué au long cours par un spécialiste du sommeil.
Un suivi tous les 6 mois de l'appareil manducateur doit être effectué.
La prise en charge de l'orthèse O.R.M. exclut la possibilité de prise en charge d'un traitement par pression positive continue (PPC). En cas d'échec objectivé du traitement par orthèse, un traitement par PPC pourra néanmoins être proposé.
L'orthèse est garantie 1 an.
Le renouvellement n'est autorisé qu'à l'issue d'une période de 2 ans après l'appareillage précédent et est conditionné à :
? la démonstration de l'efficacité (amélioration des symptômes et diminution d'au moins 50 % de l'IAH sur la polysomnographie de contrôle sous O.R.M) ;
? au respect du suivi odontologique.
Tout renouvellement anticipé nécessitera un argumentaire de la part du prescripteur.
Date de fin de prise en charge : 1er décembre 2013.

Voir aussi :

Apnée du sommeil, un mal évitable

 


 

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